81170 Cordes sur Ciel
Le bestiaire humain d’Elia Pagliarino est d’une exubérance rigoureuse : exubérant dans son imaginaire débridé et poétique, rigoureux dans l’emploi exigeant de la plume qui croise le trait à la manière des gravures anciennes du XIXème siècle.
Elia Pagliarino partage son enfance avec les résidents handicapés de l’établissement où ses parents travaillent.
C’est certainement à partir de cet environnement, où l’irrationnel invite facilement à l’imaginaire, que s’est construit le socle de ses réflexions sur les apparences, les notions de normes et d’identité et la fonction des corps.
Le bestiaire humain d’Elia Pagliarino est d’une exubérance rigoureuse : exubérant dans son imaginaire débridé et poétique, rigoureux dans l’emploi exigeant de la plume qui croise le trait à la manière des gravures anciennes du XIXème siècle.
Au prix d’une boulimie délirante du trait, l’artiste fait naître du tréfonds de ses rêves éveillés un monde hors normes où hommes et bêtes adoptent des postures chorégraphiées et s’imposent au visiteur pour abattre les catégorisations.
« Il ne faut pas avoir peur des ambiguïtés, nous devons encourager les différences », nous dit l’œuvre d’Elia Pagliarino. Les cultures de l’identité, du genre, des origines sont en perpétuels changements car notre monde est en perpétuel mouvement.
Date
Ouverture du 16 juillet 2021 au 20 septembre 202111h/12h30 et 14h/18h